Le blog de cabriès-le-poil-à-gratter

La situation se dégrade : après les magasins Babou (le 11 novembre), Kiabi (le 28 janvier), et Décathlon (le 18 février), deux braquages à main armée ont encore eu lieu à Plan de Campagne au cours de ce mois de mars; l’un, il y a quinze jours, a visé la bijouterie située dans la galerie marchande de Casino, l’autre, samedi dernier, s’est déroulé dans l’enceinte même de l’hypermarché. Dans les deux cas, les malfaiteurs n’ont pas hésité à utiliser leurs armes et des coups de feu ont été tiré alors que de nombreuses familles avec enfants faisaient leurs emplettes. Par miracle, personne n’a été blessé, mais on imagine le carnage qui aurait pu se produire dans une zone qui accueille des milliers d'acheteurs chaque week-end.

Quatre personnes, dont deux mineurs, ont été placées en garde à vue. La jeunesse des "présumés coupables" présente un risque accru de perte de sang-froid.

Dans le même mois, le 29 mars, l’établissement le Palace, situé sur la route de Septèmes, près d’Aquacity, qui organisait régulièrement des lotos, a été fermée pour cause de blanchiment d’argent en lien avec le grand banditisme. Cinq personnes ont été placée en garde à vue par les service des Douanes qui enquêtaient depuis septembre 2011. Les recettes illégales sont estimées à plus de 2 millions d'euros pour les années 2011 et 2012, et de nombreux biens immobiliers, dont le Palace, ont été acquis.

Ces faits prouvent que la criminalité qui donne malheureusement un cliché si déplorable de la réputation de Marseille, se déplace vers les zones plus au nord, c’est à dire au plus près de notre commune.

Les maires de Septèmes et des Pennes-Mirabeau en ont profité pour demander encore une fois l’installation d’un commissariat de police dans le secteur de Plan de Campagne.

Cabriès n'a pas été cité : silence radio ! No comment ….

Ce lundi matin un commando armé a dérobé 120 000€ dans un magasin de Plan de Campagne : le gérant du magasin Babou a été intercepté devant son domicile alors qu'il s'apprêtait à se rendre à son travail. Sa famille a été retenue en otage pendant que les malfaiteurs l'entrainaient à Plan de Campagne et l'obligeait sous la menace d'armes de fort calibre à ouvrir le coffre du magasin contenant la recette du week-end.

Une enquête est en cours.

PS : la criminalité a augmenté de 9% en octobre. Il est vrai que la ministre de la justice a clairement exprimé son souhait : vider les prisons ! Pourquoi les malfaiteurs se gêneraient-ils ?

Comme chaque année à cette époque, les moutons sont de retour; aperçus la semaine dernière près du domaine St Pierre, ils investissent à présent les champs qui longent la route qui mène au collège. Belle image champestre !

Les travaux de réfection de la toiture de l'église de Calas ont enfin commencé; ils doivent durer 2 à 3 semaines (l'église sera réouverte à la fin du mois, et la messe des Rameaux qui y sera célébrée).

Est-il vraiment judicieux d'avoir attendu si longtemps pour effectuer ces travaux si courts et d'un coût assez modeste. Pendant les trois ans d'atermoiement, les intempéries ont provoqué des infiltrations et ainsi aggravé la dégradation de la toiture et des plafonds.

La pose des filets pour protéger le public a déjà coûté la moitié du montant des réparations; la population aura, au final, payé une fois et demi le prix des travaux. Une inertie qui coûte cher !

L'ADSR a réagi très rapidement à l'accident qui s'est produit vendredi sur notre commune. Le message que cette association demande de relayer conforte le commentaire que vous avez pu lire sur ce blog vendredi.

Les conséquences de l'incendie accidentel d'un autobus sur la RD9 à la hauteur du Réaltor:

L’illustration « grandeur nature » des risques découlant d’un accès unique à la gare TGV et de l'absence d'un Transport en Commun en Site Propre.

La presse s'en est largement fait l'écho: un bus a brûlé vendredi dernier sur un tronçon de la RD9 situé à 2 kms de la gare TGV: pas de blessés, heureusement... mais une paralysie totale entre ce centre névralgique et la région située au Nord: les pôles d'activité de l'Arbois, de la Duranne et des Milles, le centre commercial de la Pioline...  jusqu'à la ville d'Aix en Provence elle-même.

7 heures de coupure, des kilomètres de bouchons... et surtout des centaines de personnes prises en otage, qu'il s'agisse de particuliers (nombreux à vouloir prendre un train, voire un avion, en cette période de départs en congés) ou de salariés se rendant sur leur lieu de travail.... Une gigantesque désorganisation... malgré l'efficacité et la rapidité des actions immédiatement mises en oeuvre par les Pouvoirs Publics.

Pour Marc Faure, Président de l'Association de Défense du Site du Réaltor (ADSR), il faut bien sûr d'abord se féliciter que cet incident n'ait eu que des conséquences "matérielles".

Mais il faut aussi l'appréhender dans le contexte plus général de l’élargissement à 2 x 2 voies de cet axe.

« Que ce serait-il passé si un tel incident avait eu lieu sur le tracé Sud, qui a pourtant fait l’objet d’une Déclaration d’Utilité Publique, au cas où ce dernier aurait été mis en place ? ». Aucune différence avec ce que viennent de vivre des centaines de personnes et d’entreprises! Et ceci parce que ce tracé Sud :

-        ne permettrait qu’un seul accès à la Gare TGV (qui plus est, sur le seul anneau actuel, déjà largement saturé aujourd’hui!),

-        interdirait tout Transport en Commun en Site Propre (de par sa configuration même!).

Comment, au contraire, ne pas souligner que le Tracé Nord 2 Vert, proposé par l’ADSR et soutenu par la Municipalité de Cabriès, aurait permis d’éviter toutes les nuisances fortement pénalisantes qu’ont connues les usagers, grâce :

-        aux 2 accès indépendants à la gare TGV qu’il prévoit,

-        à la mise en service – immédiate – d’un TCSP au Sud du Bassin, sur une voie dédiée et protégée, desservant toutes les agglomérations voisines?

Il faut aussi garder à l’esprit que le Tracé N2V peut être réalisé :

-        plus rapidement que le tracé Sud (puisqu’il ne nécessite aucun chantier sur l’axe existant),

-        en préservant intégralement le Bassin du Réaltor, sa faune, sa flore et ses riverains (le tracé Sud détruirait complètement 850 m de berges…),

-        pour un coût similaire.

Pour toutes ces raisons, le nouveau Bureau de l’ADSR poursuit avec détermination la campagne de communication, à tous les niveaux, qu’il a lancée depuis plusieurs mois afin de sensibiliser tous les acteurs concernés.

« Nous ne doutons pas que le bon sens finisse par l’emporter: un tel incident – et les conséquences ponctuellement désastreuses qu’il a eues sur la vie même de notre région – contribuera certainement à la prise de conscience collective qu’il est vraiment urgent d’agir pour éviter le pire » conclut Marc Faure.